Avant-hier soir, je me suis forcé à assister à l’avant-première du documentaire « Des corps et des batailles », un film belge annoncé comme une « plongée en immersion » dans l’unité covid du CHU de Liège, le plus grand hôpital de Wallonie, à l’automne 2020 pendant ce qui a été appelé « la deuxième vague » de la pandémie. Et c’est vrai que cette œuvre, si on peut appeler ça une œuvre, nous immerge complètement et sans autre ambition dans le quotidien de l’institution hospitalière confrontée à la « crise sanitaire ». La caméra tourne, les micros enregistrent, mais il n’y a aucun commentaire, aucune analyse, aucune soupçon d’investigation ni de tentative de mise en perspective. C’est pratique, cette forme de reportage. Ça évite de travailler, de réfléchir, de se poser des questions, et surtout d’apporter des réponses pertinentes. Il suffit de filmer non-stop et de sélectionner après coup ce qui correspond à la narration voulue. Avant de voir ce machin archi-subsidié par les pouvoirs publics et une grosse entreprise publique, je savais qu’il existait des « documentaires-fiction », autrement dit des docus qui opèrent des reconstitutions avec des comédiens. Ici, j’ai découvert le « fiction-documentaire », une nouveau genre qui construit un récit totalement fictif sur base d’images pourtant réelles : du grand art !
Quand une fiction se prend pour la réalité
Quand une fiction se prend pour la réalité
Quand une fiction se prend pour la réalité
Avant-hier soir, je me suis forcé à assister à l’avant-première du documentaire « Des corps et des batailles », un film belge annoncé comme une « plongée en immersion » dans l’unité covid du CHU de Liège, le plus grand hôpital de Wallonie, à l’automne 2020 pendant ce qui a été appelé « la deuxième vague » de la pandémie. Et c’est vrai que cette œuvre, si on peut appeler ça une œuvre, nous immerge complètement et sans autre ambition dans le quotidien de l’institution hospitalière confrontée à la « crise sanitaire ». La caméra tourne, les micros enregistrent, mais il n’y a aucun commentaire, aucune analyse, aucune soupçon d’investigation ni de tentative de mise en perspective. C’est pratique, cette forme de reportage. Ça évite de travailler, de réfléchir, de se poser des questions, et surtout d’apporter des réponses pertinentes. Il suffit de filmer non-stop et de sélectionner après coup ce qui correspond à la narration voulue. Avant de voir ce machin archi-subsidié par les pouvoirs publics et une grosse entreprise publique, je savais qu’il existait des « documentaires-fiction », autrement dit des docus qui opèrent des reconstitutions avec des comédiens. Ici, j’ai découvert le « fiction-documentaire », une nouveau genre qui construit un récit totalement fictif sur base d’images pourtant réelles : du grand art !